![\"\"](\"http:\/\/www.ennezat-communaute.fr\/wp-content\/uploads\/2021\/05\/madagascar-isolant.jpg\")
Elles sont d\u00e9sormais au second plan, derri\u00e8re des \u00e9choppes de bois ou de t\u00f4les qui les d\u00e9figurent totalement. La quasi-totalit\u00e9 de la rue est constitu\u00e9e de boutiques, \u00e9piceries, boucheries, gargotes de quatre ou six m\u00b2, coll\u00e9es les unes aux autres. A se demander qui sont les clients quand tout le monde vend la m\u00eame chose.\nEn fait, la valeur g\u00e9n\u00e9rale de la propri\u00e9t\u00e9 ne baisse pas, compte tenu de l’augmentation du prix de l’immobilier \u00e0 Antananarivo. Par contre, sa valeur relative plonge avec celle du quartier. La maison perd de son style et de son identit\u00e9. Par la suite, la perte d’image du quartier en ont fait un quartier populaire. Les cadres moyens qui cherchaient \u00e0 se loger par ici ont d\u00e9sert\u00e9 le quartier, d’autant plus qu’il leur est impossible de garer leurs voitures au bord de la rue.<\/p>\n
![\"\"](\"http:\/\/www.ennezat-communaute.fr\/wp-content\/uploads\/2021\/05\/madagascar-perte.jpg\")
Quand ce n’est pas une excroissance de la maison initiale, c’est une occupation du trottoir par un commerce de l\u00e9gumes, de fruits et de friperies qui vient d\u00e9naturer l’ensemble. Comme dans la plupart des quartiers, cela commence par une personne qui \u00e9tale son petit tas de br\u00e8des en prenant soin de laisser le passage. Au bout d’un mois, elle augmente son capital et vend en m\u00eame temps quelques fruits. Un de ses proches vient s’installer \u00e0 son c\u00f4t\u00e9 pour \u00e9taler des l\u00e9gumes. Au bout de six mois, la devanture de la maison est compl\u00e8tement occup\u00e9e. Si le propri\u00e9taire n’a pas r\u00e9agi d\u00e8s le d\u00e9but, puis fait mine de les d\u00e9loger \u00e0 ce moment, il s’expose \u00e0 une vindicte populaire.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"